Beaucoup trop de cliniciens sont en proie à l’illusion thérapeutique !
Les gens ont tendance à demander des soins lorsque leurs symptômes sont à leur maximum, et toute diminution sera faussement attribuée à une intervention réussie, même s’il est hautement improbable que les symptômes auraient persisté au même niveau à travers le temps..
Attention à l’erreur « post hoc ergo propter hoc » (après cela donc à cause de cela, je me sens mieux après avoir pris un traitement, c’est donc ce traitement qui m’a soulagé) . Le problème principal est que les signes et les symptômes s’arrêtent souvent ou changent dans le temps indépendamment de l’intervention ou non d’un thérapeute.
C’est un problème majeur dans la gestion de la douleur. Beaucoup trop de cliniciens bien intentionnés sont la proie de l’illusion thérapeutique. C’est à dire attribuer faussement toute régression de symptômes à une amélioration causée par une intervention réussie ; alors qu’elle n’est en fait pas liée à l’amélioration ou à la régression réelle. Voici pourquoi la science demande des tests plus concrets avant que l’on puisse parler de guérison. L’illusion thérapeutique peut leurrer tous les professionnels de la santé, d’où l’importance d’en connaître l’existence.