Poème sur le massage, poème sur la massothérapie

Voeux

Ô toi, main de vie, guide silencieux,
Dont le toucher apaise les maux,
Dans l’écrin du corps, tu sèmes la paix,
Dissolvant les chaînes que l’ombre a tressées.

Par ton art, l’onde fluide se déploie,
Comme un ruisseau qui lave et fait revivre,
Chaque geste, un souffle, un baume,
Et l’être qui retrouve son royaume.

Tes doigts sont des clés ouvrant des chemins,
Où l’énergie danse, où s’éclairent les destins,
Le stress se fait cendre, le cœur se repose,
Et la vie renaît dans ce moment de pause.

Tu écoutes le murmure des muscles fatigués,
Tu devines les failles, les rives oubliées,
Et par ton art doux et profond,
Tu répares et tu recrées 

Massage, science des corps en tourment,
Tu rends au présent sa pureté d’instant,
Dans l’alliance du corps, de l’esprit, du coeur,
Tu invites l’humain à trouver sa place.

Puissent tes bienfaits, subtils et puissants,
Illuminer le chemin de tous les souffrants,
Car en chaque main qui sait réconforter,
Bat un écho d’amour, une part d’humanité.

L’Âme Sous les Mains

Un frisson d’or glisse au long de l’échine,
Comme un fleuve sacré qui murmure en secret,
Et l’âme, éparpillée sous la poudre divine,
Se rassemble enfin, douce, au creux des reflets.

Les mains du mage, sous le derme ,
libèrent des rêves lourds de secrets anciens,
Et dans l’éther flottant, l’ombre profane
Se dissipe au feu pur des gestes souverains.

Oh, chair vivante ! Temple de lumière,
Chaque nœud s’effondre en des silences clairs,
Et l’esprit, libéré de sa gangue amère,
S’élève vers le ciel, ivre de songes stellaires.

C’est un univers caché dans l’onde des gestes,
Où le corps et l’esprit, dans leur communion,
Dansent ensemble, liés par la liesse céleste,
Et s’ouvrent à l’infini des révélations.

Alors, ô frère d’ombre, écoute l’appel,
Laisse les mains tisser leur poème bienfaisant,
Car sous leur chant naît l’âme apaisée,
Fleurissant les chemins de l’humanité .

Ode au Massage

Sous les doigts apaisants qui dansent,
Un souffle doux, une cadence,
Les muscles pleurent en abandon,
Et l’âme goûte à l’évasion.

Oh, le toucher, tendre prière,
Qui chasse l’ombre et la misère,
Sous l’ondulation des mains,
Le corps renaît au fil des grains.

La peau murmure, effleurement,
Un chant secret, un lent moment,
Les nœuds se fondent en volupté,
Le cœur s’éveille à la clarté.

Comme un poème en suspension,
Chaque geste est une chanson,
Le mal s’endort, le bien s’élève,
Et l’esprit rêve, rêve, rêve…

Que vienne encore ce doux voyage,
Ce tendre art, ce bel hommage,
Ô massage, chant du destin,
Rends-moi au monde, léger, serein.

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